Découvrir la thérapie

LES THERAPIES COGNITIVES & COMPORTEMENTALES

Vous guider sur la voie de l'épanouissement

Anxiété, phobie, dépression, peuvent être le point de départ d’une thérapie longue qui dévoilera peu à peu la partie immergée des émotions contrariées. Passionnant parcours qui peut aussi être éprouvant…

Les Thérapies Comportementales et Cognitives (TCC), elles, ne s’intéressent qu’à la partie visible et actuelle de l’iceberg, celle qui handicape et fait soufrir.

Ces thérapies font référence aux modèles issus des théories de l’apprentissage qui mettent l’accent sur la modiﬁcation des comportements observables, ainsi qu’aux modèles cognitifs fondés sur l’étude du traitement de l’information (processus de pensée conscients et inconscients qui ﬁltrent et organisent la perception du sujet).

Les comportements et les pensées font partie des trois points d’intervention des TCC, le troisième point étant les émotions.

Les techniques proposées par le thérapeute, se situent donc à ces trois niveaux.

La thérapie comportementale utilise des méthodes de relaxation, d’exposition, d’afﬁrmation de soi, qui sont presque toujours associées à des techniques cognitives qui travaillent sur les pensées, opinions et croyances parfois erronées et négatives qu’a le sujet de lui-même, des autres et du contexte, et de son avenir.

Ces dernières consistent à remplacer des pensées inadaptées comme : « Si j’échoue à cet examen je serai vraiment nul et ma vie deviendra un échec » par d’autres, plus en adéquation avec la réalité, telles que : « Si j’échoue à cet examen, c’est que je ne me serai pas sufﬁsamment préparé », « je pourrai le repasser aux rattrapages », etc.

Depuis les années 2010 environ, le champ des Thérapies Comportementales et Cognitives s’est élargi à des approches qui ont pour noyau commun, l’acceptation des pensées, émotions et

sensations grâce à l’ancrage dans l’instant présent.

L’ACT (Thérapie d’acceptation et d’engagement) dont le fondateur est Steven C. Hayes, a pour objectif d’amener la personne à cesser la lutte contre ses expériences internes et à réinvestir l’énergie ainsi retrouvée dans des actions en direction de ses valeurs de vie.

Par exemple, plutôt que ruminer mon problème de manque de conﬁance en moi, je vais téléphoner à mon ami parce que les relations amicales sont pour moi quelque chose de très important. Pour ce faire, la personne apprend à se centrer sur l’ici et maintenant en acceptant tout ce qui est, y compris ses émotions et sensations pénibles. La méditation pleine conscience va l’y aider.

DANS LA LIGNEE DES TCC

La méditation pleine conscience ou Mindfullness :

Il s’agit d’une approche développée par Jon KABAT-ZINN en 1975, qui consiste à s’entraîner à accepter les événements intérieurs agréables et désagréables, sans s’y accrocher mais plutôt en les laissant passer, telles des vagues et à les intégrer dans l’expérience globale de l’instant présent. Je prends conscience de mon soufﬂe, de mes sensations corporelles, de mes pensées, des bruits qui m’entourent, mais je ne me focalise pas dessus. C’est une adaptation laïque de la méditation bouddhiste.

En cessant la lutte, la personne regagne en énergie, en contact avec le présent et

se centre enﬁn sur ce qui est important pour elle.

INDICATIONS

La Thérapie Comportementale et Cognitive est indiquée aux personnes qui expriment une demande manifeste. Thérapeute et patient vont travailler à un objectif commun déﬁni le plus précisément possible dès les premières séances.

Phobies (simples, sociales, agoraphobie), Troubles obsessionnels Compulsifs, attaques de panique, anxiété généralisée, sont actuellement les indications de choix des Thérapies Comportementales et Cognitives.

Celles-ci agissent aussi sur la dépression, les Troubles du Comportement Alimentaire, le tabagisme, l’alcoolisme, la toxicomanie, les problèmes sexuels et de relation de couple, les troubles de la personnalité. Les résultats de ces thérapies sont en développement dans bien d’autres domaines, tels que celui de la santé, étudiant le rôle des cognitions dans la douleur et l’importance du comportement dans la capacité à développer certaines maladies comme les maladies cardio-vasculaires.

CONTRE-INDICATIONS

La paranoïa, les troubles psychotiques en phase aigüe, de même que l’impossibilité de déﬁnir les buts du traitement représentent des contre-indications
aux Thérapies Comportementales et Cognitives.